Faire du bien à son épargne
Il est temps d’agir!
La planète étouffe, notre environnement se modifie sous nos yeux, pas une journée sans un scandale alimentaire, écologique, politique ou financier. La situation est dramatique et instable ! Mais il n’est pas trop tard pour agir.
Notre mode de vie a considérablement évolué ces dernières décennies nous éloignant de la nature, du vivant, d’une forme de simplicité et d’un autre bien être.
Le progrès vécu comme une bénédiction jadis, perd t-il de sa substance de nos jours ? Va -t-il finir par être vilipendé et montré du doigt comme source de notre mal-être ?


Halte là, la modernité n’est pas l’unique source de nos maux. Ne basculons pas dans la facilité en accusant celle qui a tant apporté à nos proches ancêtres, moins de pénibilité et plus de confort. Mais posons nous la question de sa durabilité et de son évolution.
Dans les années 80 et 90, les films de science fiction projetaient les spectateurs dans des univers où la machine prenait le pas sur l’homme. Un monde d’intelligence artificielle surprenant et inquiétant imaginé par quelques hommes du 7ème art s’affichait là sous nos yeux ébahis. Certains ont vu la folie imaginaire d’un producteur, d’autres leur vie future mais sans y croire.
Aujourd’hui, on ne rêve plus. Le film des années 90 est une vision obsolète et amusante de notre environnement. La technologie est sans limites et ses applications immenses. La modernité a été supplantée par une autre terminologie que chacun tente de définir à sa manière. La nature et le vivant sont relégués au second plan et dans de nombreux pays de notre chère planète, les notions de responsabilité et de durabilité sont absentes.
Le virus éthique
Mais alors que faire ? Le retour en arrière serait un acte irréalisable et incompris par la jeunesse et la population des pays en voie de développement.
Comment expliquer à un habitant du Kenya qu’il ne peut plus payer avec son téléphone portable en pleine brousse ? Lui, qui n’a pas connu la carte Visa ou Mastercard mais profite d’un téléphone mobile fabriqué en Chine avec des batteries lithium-ion provenant de Bolivie.
Il ne comprendrait pas un tel geste et aurait un sentiment d’injustice vis à vis de nous, habitants de pays développés baignés dans l’opulence.
Une prise de conscience générale n’est plus une option ! Le choix de la continuité n’est plus possible et il ne s’agit plus d’être pour ou contre.
Nous devons préserver notre planète et revenir à du bon sens. La surconsommation alimentaire, de santé, technologique ou financière sont des réelles menaces.
L’épuisement des ressources naturelles, le dérèglement du climat, toutes les formes de pollution, la disparition des habitats naturels (comme les forêts ou les terres agricoles), l’utilisation excessive des pesticides, la surpopulation mondiale ou le développement de nouvelles maladies sont autant de facteurs pouvant conduire à une grave crise.

Heureusement, un virus se propage : Le virus éthique.
Les irréductibles sont de plus en plus nombreux chaque jour, dispersent la bonne parole et prennent le pouvoir sur leur vie.
Il ne s’agit pas de vivre comme en 1900 et de bannir tout et n’importe quoi mais de réfléchir à de nouveaux modèles de vie et surtout d’introduire le “bon sens”.
Donner du sens à sa vie est un changement de paradigme accessible à tous. Nous nous devons d’agir sans attendre l’aide de nos gouvernants dont les atermoiements transpirent l’indécision et l’inaction. Nos hommes politiques connaissent les enjeux actuels et ne pas faire de l’écologie une priorité est ubuesque !
Même si toutes les populations du monde ne sont pas encore contaminées par le virus d’une vie plus responsable, la communication entre les peuples existent et les réseaux sociaux peuvent paradoxalement être un formidable outil de partage de cette façon de penser et de vivre.
Réduire sa consommation de viande, se tourner vers de l’alimentation locale et sans pesticides, ne pas consommer inutilement sur Amazon, recycler ses déchets, s’intéresser à d’autres pensées plus respectueuses et investir son argent autrement, tant d’alternatives existent et ne demandent qu’à être encouragées.
La finance responsable
La finance responsable et solidaire, c’est quoi ?
Si l’on souhaite donner un autre sens à nos vies, l’argent est un élément à ne surtout pas négliger. Composer une nouvelle partition en occultant l’existence de la finance serait une grave erreur, la finance étant intimement liée à l’économie réelle.
Par contre, injecter le virus éthique dans son seing est une judicieuse stratégie.
Voilà pourquoi la finance n’est pas un gros mot surtout lorsqu’elle devient responsable et solidaire. Adopter une nouvelle façon de penser, c’est aussi s’interroger. Point de salut à l’obscurantisme !
Notre définition de la finance responsable est simple : “Donner du sens à son argent”.
Mais avant d’orienter son épargne vers d’autres valeurs, encore faudrait-il lever l’opacité financière actuelle.
Savez vous où est investi votre argent lorsque vous le placez dans votre banque ?
Il est de votre droit fondamental d’obtenir réponse et de la responsabilité de votre partenaire financier d’être transparent. Quelle pourrait être votre réaction si vous apprenez que votre argent finance une usine en Inde très polluante ?
Là encore, le virus responsable se propage et des gestionnaires de fonds ont compris les enjeux de notre planète. Le concept de l’ISR (Investissement Socialement Responsable) prend de l’ampleur et certains financiers font pression sur les entreprises pour voir l’intégration de critères environnementaux, sociaux et de gouvernance dans leur culture.
L’épargnant attend des sociétés des changements de comportements pour rendre leurs missions plus cohérentes avec les valeurs des actionnaires responsables.


La finance va -t-elle devenir plus propre, plus sociale, plus éthique et plus durable ?
Le chemin est encore long mais la tendance est là !
Un écosystème existe et grandit autour de la finance responsable. Les labels éthiques donnent des repères aux investisseurs (Finansol, ISR ou Greenfin) et des organismes font la promotion des idées durables dans le débat publique et surtout politique (Novethic ou le FIR).
Donner confiance, recréer le lien entre finance et société civile ou allouer de façon efficace des ressources limitées, sont des objectifs avoués et recherchés par les investisseurs.
Nous n’avons pas encore parlé de la notion de profit. N’ayons nullement peur de nous exprimer à ce sujet.
Comment voulez vous changer la façon d’investir votre argent sans aborder la notion de la performance financière ?
La finance responsable ou solidaire ne peut dépendre des deniers de l’État ou des dons des particuliers.
Le profit est important car il porte aussi la réussite d’un projet. Un agriculteur qui gagne de l’argent avec ses produits bio sans pesticides, est un agriculteur qui pourra investir, acheter de nouvelles terres ou renouveler ses machines. Sans ce gain financier, son projet d’agriculture durable disparaît.
Les études le montrent, les placements éthiques ne sont pas moins performants que les autres. Il est même à penser que sur le long terme, les sociétés respectueuses de l’environnement et de l’humain, seront plus profitables que les autres.

Communiquer et éduquer
Selon une récente étude Ipsos, une large majorité des épargnants français souhaitent que les enjeux de développement durable soient pris en compte obligatoirement dans les placements.
Malgré cette demande, la finance responsable est encore méconnue. Rares sont les particuliers capables de définir la notion d’ISR. La plupart n’ont d’ailleurs jamais entendu parler de l’investissement socialement responsable.
Pire, les établissements financiers ne jouent pas le jeu et proposent peu de produits d’épargne solidaire ou responsable à leurs clients.
Faut-il rendre obligatoire la commercialisation de tels produits financiers ?
Une telle mesure pourrait contraindre les banques et les assurances à éduquer leurs salariés à cette nouvelle finance et à communiquer davantage sur son existence.
L’appui de ces réseaux traditionnels de distribution est important pour favoriser le développement de la finance responsable.
En parallèle, des sites comme Ethic vie offrent une autre voie pour s’informer et donner du sens à son argent. Loin de se limiter à des produits classiques comme l’assurance vie ou des livrets, d’autres placements éthiques sont proposés.
Ainsi, l’épargnant découvre un vrai écosystème financier autour de son patrimoine et oriente ses choix d’investissements selon ses sensibilités comme, par exemple, l’immobilier durable et solidaire, le financement participatif d’entreprise ou l’investissement dans des fonds ISR.
N’attendez plus
Donnez du sens à votre épargne dès aujourd’hui
Découvrir l’assurance vie éthique et responsable pour épargner autrement