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La très célèbre plateforme de mode en ligne allemande Zalando se lance un pari fou. Elle a pour ambition de devenir une boutique virtuelle 100 % éco-responsable de mode éthique d’ici 2023. Un projet inédit, novateur et engageant qui pourrait secouer le monde de l’habillement. L’objectif est de donner un coup d’accélérateur et de pousser les consommateurs à prendre un virage éthique. 

Des marques uniquement éthiques pour 2023

Il existe bien un rayon “éco-responsable” sur le site internet de Zalando. Les entreprises qui font attention à l’environnement ont déjà une place de choix. Elles ne sont pas encore très nombreuses, et pourtant, le magasin virtuel va tout miser sur elles d’ici trois ans. 

Le groupe allemand est persuadé qu’il s’agit d’un secteur qui n’en est qu’à ses débuts et qui promet un avenir rempli de succès. Sa démarche verte, qui couvrira l’intégralité de son site, le pousse à aller toujours plus loin en faveur de la planète. Au sein de son équipe, l’enseigne dispose d’une directrice Responsabilité et Développement Durable dénommée Kate Heiny.

Cette dernière a exprimé, dans un récent communiqué de presse, que :

« En tant que première plateforme de mode et lifestyle en Europe, nous souhaitons placer la barre très haut, et être les premiers à agir et encourager nos partenaires à suivre cette dynamique qui nous permettra de faire face ensemble aux problèmes majeurs de la société actuelle. »

L’indice Higg BRM pour mesurer le caractère éco-friendly

Afin de sélectionner les marques qui souhaiteraient intégrer ses rayons, Zalando compte sur l’indice Higg BRM. Elle s’appuie également sur Sustainable Apparel Coalition qui est une association englobant les différents acteurs du marché du textile en lien avec l’environnement et la société.

Cet indice est en fait présenté sous la forme d’un outil permettant d’analyser la totalité des étapes du cycle de vie d’un produit. Mais ce n’est pas tout, les conditions de travail sont également passées à la loupe car elles font partie intégrante d’un environnement sain. Il y a matière à identifier les risques et les impacts sur la durabilité. 

Ces nouveaux engagements, attendus dans trois ans, devront être des facteurs d’accompagnement pour les industries afin qu’elles prennent conscience des enjeux et se tournent vers plus de déontologie avec des vêtements “propres” et une mode éthique.

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L’accélération d’une nouvelle manière de consommer

Jusqu’à présent, le revendeur allemand n’avait pas trouvé de méthode pointue et précise afin de mesurer la performance, en termes de durabilité, des 2 500 marques de son catalogue. Ces dernières se verront dans l’obligation de fournir leur impact environnemental mais aussi sociétal, si elles veulent rester sur le site. En effet, celles qui ne répondront pas aux critères de la charte établie ou qui ne montreront aucun signe d’engagement après analyse, s’en verront retirées.

Il faut savoir qu’avec cette révolution radicale l’enjeu est immense. Classé à la troisième place mondiale, derrière Veepee (ancien Vente Privée) et Amazon, le retailer possède un chiffre d’affaires à l’année dépassant les 8 milliards de dollars. Il invite donc ses partenaires à prendre des mesures éthiques.

La société pense qu’en mettant l’accent sur le retrait de vente en guise de sanction, elle réussira à convaincre un bon nombre de ses partenaires. Mais c’est également à sa clientèle qu’elle tient à s’adresser. Le prêt-à-porter responsable est encore perçu comme inaccessible par de nombreux consommateurs. Cette constatation est suggérée par son prix mais aussi par sa diversité, au niveau des collections, qui laisse à désirer. Cette seconde cible comprend 32 millions de personnes à travers 17 pays, uniquement en Europe. 

La révolution est en marche pour la seconde industrie la plus polluante de la planète (derrière le pétrole) ! Et ce n’est pas la seule à s’y mettre, vous allez être surpris.

La fulgurante ascension de l’épargne solidaire

Le baromètre 2020 réalisé par Finansol/La Croix au sujet de l’épargne solidaire démontre que son encours dépasse aujourd’hui les 15 milliards d’euros. C’est 24% de plus que l’année 2018. 

Qu’est-ce que c’est ?

L’épargne solidaire est un regroupement de supports d’épargne axés sur un financement d’activités utiles pour la société et l’environnement. Ils ne sont pas forcément rentables immédiatement mais misent plutôt sur le long terme. Cette épargne différente fait partie de la finance durable avec deux autres types d’investissements.

Il y a également l’Investissement Socialement Responsable. L’ISR permet d’intégrer, au sein d’investissements financiers, d’autres critères différents de ceux qui touchent à l’argent. On y retrouve des questions environnementales, sociales, éthiques ou encore de gouvernance, pour ne citer qu’elles. Le label ISR a été créé et est soutenu par le Ministère des Finances. Il s’agit d’un repère qui identifie les fonds répondant à ces caractéristiques.

La finance verte a la capacité d’accompagner les flux financiers vers la transition écologique et énergétique. Son label porte le nom de Greenfin et a vu le jour sous l’impulsion du Ministère de L’Écologie. Il exclut les fonds investissant dans des entreprises liées au secteur du nucléaire et des énergies fossiles. 

Un essor conséquent

Les raisons de cette croissance proviennent de différents canaux :

  • la montée en flèche des marchés financiers sur lesquels l’épargne solidaire s’appuie. Les ¾ de ses actifs sont supportés par des organismes de placement collectifs cotés en bourse.
  • les nouvelles souscriptions qui ont atteint le nombre de 810 000 en 2019 contre 423 000 l’année passée. Ceci représente un total de 3 milliards d’euros supplémentaires. 

L’épargne salariale reste le premier support avec environ 10 milliards d’encours, soit près de 62% des montants. Il est à noter que les plans d’épargne salariale sont obligés d’inclure un fonds solidaire dans leurs produits dédiés au placement. Les salariés se laissent de plus en plus séduire.

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L’assurance vie : un vecteur ambitieux 

Les acteurs majeurs du secteur ont tout mis en œuvre pour que des critères relatifs à la finance solidaire soient imbriqués dans la Loi Pacte. Elle exige donc que l’ensemble des contrats d’assurance vie multi-supports présentent, dès 2022, au moins un des trois types d’unité de compte. À savoir :

  1. solidaire
  2. vert
  3. ISR

Chez Ethic Vie, nous vous proposons d’ores et déjà des solutions éthiques et responsables pour votre assurance vie. Donnez du sens à vos investissements sans plus attendre ! La finance durable et responsable n’en est qu’au début d’une longue histoire.

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Mode éthique : Zalando se lance dans le 100 % durable

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