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Chez Ethic Vie, nous vous proposons d’épargner tout en donnant du sens à votre argent. Mais investir pour lutter contre le réchauffement climatique, ça vous tente ? Nous vous présentons Time For The Planet ainsi que notre avis sur cette ambitieuse initiative. 

Découvrir Time For The Planet

L’équipe à l’origine de ce mouvement et leur objectif

Time For The Planet (TFTP) est une entreprise à mission. Ses créateurs la qualifient davantage de « mouvement » dont le but est de lutter contre le réchauffement climatique. Il a été lancé par six entrepreneurs en décembre 2019 :

  • Nicolas Sabatier, cofondateur de Vitacolo puis d’un bar restaurant et d’une houblonnerie.
  • Mehdi Coly, cofondateur de Vitacolo, créateur de l’agence web Linkeyword, du logiciel de référencement Optimiz.me et de Automate.me, société d’automatisation de process. 
  • Laurent Morel, ancien dirigeant d’un réseau d’expertise comptable et cofondateur de trois entreprises de divers secteurs.
  • Coline Debayle, créatrice d’Artips.
  • Arthur Auboeuf, créateur de plusieurs sociétés dans le numérique.
  • Denis Galha Garcia, directeur associé d’une société de conseil en innovation pendant 10 ans.
Time For The Planet équipe

L’équipe de Time For The Planet

Leur objectif : rassembler 1 milliard d’euros pour créer 100 entreprises luttant contre le réchauffement climatique. Un peu fou, non ? Et pourtant ! 

« Pisser sous la douche ne suffira pas ! »

Peut-être avez-vous vu passer ce slogan qui de notre côté nous a beaucoup fait rire. En effet, les fondateurs de Time For The Planet sont partis d’un constat : si les petites actions individuelles sont bien sûr bénéfiques, il faut également entreprendre des actions à grande échelle. Ainsi, grâce à l’argent collecté, l’entreprise cherche à développer les innovations scientifiques permettant de combattre l’impact des gaz à effet de serre.

Convaincus qu’il s’agit d’un problème mondial, les fondateurs du mouvement ont également eu à cœur de mettre en place un système d’open source, pour que tout le monde puisse avoir accès à ces découvertes. 

Quel est le fonctionnement ?

En plus de l’open source, Time For The Planet a un autre ingrédient secret… ou plutôt plusieurs dizaines de milliers. Tous les associés de l’entreprise ont investi en elle. Une action ne coûte qu’un euro et va servir à financer à 90% ces innovations à impact positif. Concernant la rentabilité, le message est clair : tous les bénéfices sont réinvestis dans la recherche. Les associés ont cependant la satisfaction de recevoir tous les ans une « Dividende Climat ». Cette communication permet de savoir quelle quantité de gaz à effet de serre a été stockée ou évitée grâce à leur argent !

Et justement, dans notre équipe, l’une de nos collaboratrices a sauté le pas ! 

Témoignage de Clara Rolland, conseillère en gestion de patrimoine chez Patrimea et associée de Time For The Planet

Comment as-tu entendu parler de TFTP ?

J’ai vu passer pas mal de newsletters depuis le début d’année via un site auquel je suis abonnée, mais je n’avais jamais pris le temps de les lire et de m’y intéresser vraiment. Fin juillet, d’un coup, il a semblé que le mouvement explosait ! C’est devenu viral sur mon fil LinkedIn. Une amie de mon ancienne promotion de Master a notamment mis en avant le fait qu’elle avait sauté le pas et acheté une action. C’est là que ça a commencé à m’intriguer.

La promesse était belle : investir autant que souhaité au bénéfice de la planète… Mais comment savoir si le projet est solide ? C’est alors que j’ai vu qu’un ancien intervenant d’études avait lui aussi investi. Il est pour sa part spécialisé dans l’allocation d’actifs et développe une plateforme de simulation d’investissement via des portefeuilles fictifs… C’est donc pour moi une référence solide. Quand j’ai vu que lui aussi avait acheté des actions, ça a été suffisant pour me convaincre !

Qu’est-ce qui t’a séduite dans ce concept ? 

Clairement, l’engagement pour la planète ! Je me renseigne beaucoup sur les initiatives écologiques et les actions du quotidien à mettre en place. Bien sûr, je ne suis pas parfaite et mon empreinte carbone n’est pas neutre. Pour ça, il faudrait non pas que les habitudes de consommation changent mais plutôt les propositions de consommation ! 

C’est beau d’inciter à acheter en vrac mais si la plupart des enseignes alimentaires (car disons le clairement, le plein de courses c’est dans une grande enseigne, très peu d’entre nous vont systématiquement aller voir les producteurs locaux et consommer chez l’épicier du coin…) n’en proposent pas, ou alors de façon très limitée, c’est compliqué de changer ses habitudes. 

La vie actuelle ressemble à une course contre la montre : dans un ménage où les deux partenaires travaillent, il faut trouver le temps de consommer autrement, et c’est un vrai casse-tête quand il y a tout le reste à caser avant la fin de la journée… Donc même avec la meilleure volonté du monde, changer ses habitudes de consommation nécessite beaucoup de temps et un investissement financier conséquent. Alors pourquoi ne pas solutionner le problème à la racine ? Pourquoi ne pas, à l’échelle des industriels et de ceux qui peuvent réellement avoir un impact positif (sinon au moins neutre) proposer des solutions et faciliter les habitudes des gens ?

C’est un peu le crédo que se donne Time For The Planet. Leur but est de mettre en place 100 projets divers et variés pour un meilleur avenir écologique. Puisque les habitudes de chacun ne suffisent plus, que ceux qui ont le pouvoir d’impacter n’ont des actions que très peu limitées, pourquoi ne pas prendre les devants avec Time For The Planet ? Si le projet marche je me sentirai fière d’avoir aidé à mon échelle pour que ça aboutisse. Et si ça ne marche pas, je pourrai me dire « au moins j’aurai essayé ».

En tant que CGP, quel est ton regard vis-à-vis du rôle qu’a ou que pourrait avoir le monde de la finance dans la lutte contre le réchauffement climatique ? 

Je suis à la fois très pessimiste sur notre avenir et le réchauffement climatique catastrophique qui se profile, et à la fois pleine d’espoir. L’impact carbone que peut avoir un portefeuille financier est énorme. Alors oui, c’est compliqué de se dire que des chiffres sur un écran encouragent le réchauffement climatique et pourtant…! En investissant dans des entreprises qui sont tout sauf vertes ou un minimum concernées, on favorise forcément les mauvaises émissions et on contribue (in)directement à l’impact carbone de la société. Sans notre investissement, ces sociétés n’auraient pas pu se développer ainsi et n’auraient donc pas pollué autant.

Donc en prenant le problème à l’envers, je suis certaine que chacun peut limiter, à son échelle, l’impact de ses investissements. En sélectionnant des entreprises qui œuvrent pour des initiatives écologiques, qui intègrent une dimension environnementale à leur production, qui essaient de produire autrement et, in fine, qui agissent pour moins polluer, pour moi c’est la recette gagnante. Même si les labels peuvent être controversés, que les grilles de notation ESG ne sont pas encadrées et que tout peut être discutable, je préfère soutenir le « moins pire » (ça ne peut que déboucher sur du mieux) que de ne pas me soucier du tout des investissements que je propose et encourager l’engrenage actuel de consommation.

À quoi cela sert-il d’avoir une espérance de rendement super intéressante à court terme, si pendant ce temps la Terre se meurt et qu’il ne sera même plus possible de profiter de son argent ? Surtout quand on constate que les fonds « verts » ne sont pas moins performants que les autres possibilités d’investissement ! 

Et vous, qu’en pensez-vous ?

Avez-vous sauté le pas et investi dans des actions Time For The Planet ? Que pensez-vous de cette initiative ? Nous serions ravis de vous lire et d’échanger avec vous. 

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Time For The Planet : avis de notre équipe et présentation

Temps de lecture : 6 min
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