Nombreux sont ceux qui aujourd’hui cherchent des modes de consommation plus responsables. Alimentation, vêtements, technologies… Cette prise de conscience sur l’impact de notre argent ne s’arrête pas là ! L’épargne verte est un secteur innovant qui propose en effet de mettre l’argent de l’épargnant au service de causes bénéfiques tout en le faisant fructifier… Trop beau pour être vrai ? Idéaliste ? Mensonger ? Cap sur les trois idées reçues de l’épargne verte !
L’épargne verte ? C’est du greenwashing !
Comment savoir s’il s’agit bien d’une épargne éthique ?
Le consommateur est aujourd’hui très vigilant : tout le monde veut être “éthique”, “responsable”, “durable”… Les allégations auto-proclamées se multiplient sur les emballages et sur les réseaux sociaux. Une façon de suivre l’air du temps, le consommateur actuel y étant souvent sensible. Dans ces conditions, comment ne pas être méfiant, ne pas craindre le greenwashing, notamment pour quelque chose d’aussi complexe qu’un produit financier ?
Les critères à prendre en compte
Comme dans beaucoup d’autres domaines, la transparence est de mise. L’établissement communique-t-il sur son impact extra-financier ? Y a-t-il des preuves tangibles de ce qui est promis ? Un critère qui peut vous aiguiller est relatif aux labels. Les trois labels de la finance durable en France sont : le label Finansol, Greenfin et ISR. Chacun d’eux correspond à des exigences et est attribué à certains produits. Délivrés par des organismes indépendants, ils peuvent être une vraie boussole pour vous diriger dans votre choix !
Une législation en faveur de la transparence
Afin de pallier toute accusation de greenwashing, les autorités publiques, françaises comme européennes, ont entrepris des réformes afin de clarifier les garanties de la finance responsable. Le récent remaniement du label ISR en est la preuve : le label est amené à devenir encore plus exigeant. Ces décisions font écho à la Loi Climat et Résilience d’août 2021 mais aussi au règlement SFDR, véritable cadre à l’échelle européenne pour les acteurs de la finance responsable.
L’AMF (Autorité des Marchés Financiers) a également durci le cadre réglementaire des fonds d’investissement durables, afin d’éviter toute exagération dans la promotion commerciale. Elle s’engage de plus au niveau européen pour lutter contre cette pratique qui nuit à l’essor d’une finance plus éthique.
C’est éthique, très bien, mais ça ne doit rien rapporter !
Le sujet de la performance
C’est une inquiétude bien légitime : on est forcément enthousiaste à l’idée d’une économie plus respectueuse de l’environnement et d’autrui, mais cela va-t-il nous coûter en performance ? Il s’agit d’un réel frein pour les investisseurs. Cependant, nombreux sont les professionnels du secteur à l’assurer : l’investissement responsable est tout aussi performant. Les experts estiment que les entreprises qui prennent en compte des critères ESG ont moins de risques de voir leurs activités impactées par les incidents environnementaux, des scandales sociaux ou autre, ce qui signifie qu’elles sont plus à même à conserver leur performance sur le long terme .De plus en plus d’entreprises mobilisent en effet les critères ESG afin de rester compétitives.
Une tendance de fonds, accélérée par la crise sanitaire
Comment expliquer ces bons résultats ? Il faut premièrement prendre en compte la situation dans laquelle nous évoluons et la réelle demande relative à la finance responsable. L’année dernière, en pleine crise sanitaire, l’encours de la finance solidaire a connu une augmentation impressionnante. Le magazine Les Echos Investir parle même d’une surperformance :
“Cette montée en puissance devrait se poursuivre en raison des surperformances dégagées. En 2020, elle s’est élevée entre 1 % et 3,5 % par rapport aux fonds non ESG pour les fonds d’actions européennes, de la zone euro, internationales, américaines et émergentes. Elle a été de 2,2 % pour les fonds d’obligations internationales et de 0,4 % pour les emprunts de la zone euro. Sur cinq ans, les surperformances annualisées sont toutefois plus faibles, puisque comprises entre 0 % et 1 % pour toutes ces catégories. En effet, une grande partie de la surperformance de l’an dernier s’explique par les biais sectoriels : ces fonds sont moins exposés au pétrole, aux matières premières et aux banques, des secteurs qui ont souffert en 2020. A contrario, ils ont profité de l’engouement du marché pour les valeurs de croissance.” (Source : Les Echos. (2021, 2 février). La crise sanitaire a accéléré la dynamique de l’investissement responsable. Investir.)
Performance et éthique, d’accord, mais ça n’est pas un peu bobo tout ça ?
A qui s’adresse l’épargne verte ?
A qui est réservée cette finance ? Vise-t-elle plutôt les jeunes, les vieux, les fortunés, les écolos…? La réponse est simple : elle a pour ambition de toucher tout le monde ! Il ne s’agit pas d’une mode passagère mais bel et bien d’un objectif global sur le long terme. Faire en sorte que l’épargne des Français se dirige de plus en plus vers des fonds responsables, et pas seulement pour la forme !
L’impact concret de la finance durable
La finance durable permet de financer des entreprises responsables, et à travers elles de générer des emplois, de financer des associations dans plusieurs milieux (protection de l’environnement, protection de l’enfance, recherche médicale…), d’œuvrer à la préservation de l’environnement, à une urbanisation plus raisonnée… Vous l’aurez compris, l’épargne verte nous concerne tous !

Source : Baromètre de la Finance Solidaire 2019, Finansol
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