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La plupart d’entre nous pense que recevoir des informations par mail fait plus de bien à la planète que l’envoi papier. Et pourtant, ce n’est pas forcément une vérité, notamment si vous utilisez une solution localisée à l’étranger. Il existe aujourd’hui des outils d’emailing plaçant la protection de l’environnement au cœur de leurs pratiques. Découvrez les solutions de boîte mail éthique. 

L’empreinte carbone des boîtes mails

En 2020, les mails sont devenus un outil indispensable du quotidien. Les données qu’ils contiennent ont un impact écologique fort. Alimentés par l’électricité, les serveurs, les transportant, ont également besoin de ventilation pour éviter la surchauffe. Mais savez-vous à quel point l’envoi et le stockage de mails sont énergivores ?

La pollution numérique : qu’est-ce que c’est ? 

Cela pourrait paraître insensé mais nos pratiques numériques engendrent de véritables conséquences sur l’environnement. De la création des supports et appareils à leur fin de vie, l’intégralité de leur cycle est liée de près à ce phénomène. 

Les trois principales sources de cette pollution numérique sont les suivantes :

  • La fabrication des équipements numériques
  • Les pratiques digitales des utilisateurs
  • Les déchets numériques 

Vers une sobriété du numérique ?

Le concept de sobriété numérique a pour objectif d’inciter les usagers à adopter les bons comportements face au numérique. Avec une utilisation raisonnée et et une consommation des appareils modérée, c’est un civisme numérique qui se met en place.

Vous pouvez :

  • Choisir un moteur de recherche éthique et responsable comme Lilo car une recherche sur Google équivaut à 7 grammes de CO2. 
  • Eteindre sa box internet lorsqu’on part en vacances ou encore que l’on dort.
  • Trier et organiser sa boîte mail car un mail correspond à 10 grammes de CO2.

Les mails polluent autant que les avions alors autant choisir un boite mail éthique. 

Ecomail : un projet unique et original

Ecomail se présente sous la forme d’une boîte mail éthique, responsable, communautaire et transparente. Elle a été créée et est hébergée en France. Son objectif est de placer le secteur de l’informatique au cœur de l’écologie et de la protection de l’environnement. Il faut savoir que 50% des recettes générées par ce service sont reversés en faveur d’actions agissant en faveur de l’environnement et, plus généralement, de l’écologie. 

Le constat

Ecomail a vu le jour après une remise en question sur la pollution mondiale liée à l’utilisation d’outils informatiques. L’utilisation d’Internet nécessite le fonctionnement d’une multitude de composantes reliées entre elles via des réseaux qui consomment eux aussi de l’énergie. 

Tout ce système consomme énormément et dégage une source de chaleur inévitable. Pour pouvoir être alimentées en continu, les machines se servent, en France, du nucléaire. Les centrales électriques génèrent de la pollution immédiate mais sont aussi assez nocives pour l’environnement sur du long terme.

Le problème étant qu’Internet ne cesse de se développer, à l’heure actuelle rares sont ceux qui ne possèdent pas d’adresse mail. D’ailleurs, cette adresse est bien souvent gérée et stockée à l’étranger. Cette distance augmente la pollution puisqu’il faut faire passer les données dans une multitude de relais. 

Le concept

La boîte mail Ecomail n’a pas le pouvoir de rendre les emails écologiques mais bien de sensibiliser les internautes à la pollution numérique. Ce service de messagerie reverse 50% de son chiffre d’affaires à des associations environnementales. Elles sont choisies pour leur engagement écologique et la protection du bien commun. 

L’engagement se fait également de la part de l’utilisateur. Ecomail invite les internautes à devenir éco-responsables en leur demandant de limiter le nombre de mails stockés de manière inutile. En effet, il faut savoir qu’un mail produit 10 grammes de CO2 par an. Si vous décidez d’envoyer une photo d’1Mo à votre grand mère, cela équivaut à parcourir 500 mètres avec votre voiture. 

Le service est proposé sous la forme d’un abonnement annuel de 12 euros. Cette somme peut en rebuter plus d’un, sachant que les autres géants de messagerie offrent un accès libre à leurs services. Cependant, vous financez l’utilisation en donnant indirectement vos données personnelles. Ecomail certifie n’afficher aucune publicité sur son interface et ne vendra jamais aucune information vous concernant.

Donnez du sens à vos placements

Les actions soutenues

Actuellement, 21 associations sont soutenues par Ecomail. La majeure partie a déjà récolté l’objectif de montant. Une preuve fiscale du don est visible publiquement après chaque versement à l’association. 

Pour faire le bon choix, Ecomail fait une étude sur les pratiques et l’identité de chaque association. Parfois, ce sont les recommandations des clients qui permettent de découvrir une personne morale et d’établir un partenariat durable. Les utilisateurs ont leur mot à dire ! Sur son outil, Ecomail permet la transmission de sondage. L’équipe s’en sert pour demander l’avis des usagers sur la prochaine association à soutenir. 

Pour ceux qui se disent qu’il est plus facile de faire un don en direct aux associations plutôt que de passer par Ecomail, le créateur a une réponse bien rodée. Il invite tous les particuliers à faire des dons à hauteur de leurs moyens. Mais en passant par Ecomail, ils gagnent l’opportunité d’accéder à un service utile et responsable. Ensemble, les dons sont plus importants (500 euros par association en moyenne).

4 conseils pour réduire son empreinte carbone numérique

Il y a tant d’actions dans le quotidien qui permettent de réduire son empreinte carbone. Certaines sont plus ancrées dans l’esprit des usagers que d’autres, comme faire du covoiturage, limiter sa consommation de viande, réduire son utilisation électrique… Mais l’empreinte numérique, à l’ère où Internet est devenu indispensable peut être plus compliquée à apprivoiser. 

Conseil #1 : penser ses mails plutôt que les supprimer

Selon l’Agence de la transition écologique (l’Ademe), lorsqu’un mail est envoyé ou reçu, il parcourt en moyenne 15 000 kilomètres. Et pourtant, lorsqu’il arrive et qu’il ne nous intéresse pas, nous avons ce mauvais réflexe de le supprimer. En les triant, puis en les supprimant, nous passons encore plus de temps connectés et donc dépensons énormément d’énergie. 

Il est préférable de penser avant d’agir, cela s’avère la meilleure option. La solution : envoyer moins de mails, avec le moins de pièces jointes ou en les rendant les plus légères possibles et s’organiser à l’intérieur même de sa boîte mail. Préparer la réception grâce à des libellés et des filtres réduit l’empreinte carbone numérique et conserve la santé numérique. 

Conseil #2 : éviter de changer de téléphone chaque année

L’empreinte carbone numérique n’est pas seulement virtuelle. Elle concerne également les objets et accessoires qui permettent d’accéder à Internet. Les ordinateurs, les téléphones, les tablettes…  Tous ces supports génèrent du CO2 à l’utilisation, mais encore plus au moment de sa production. 

En recyclant ce type d’appareil électrique vous aidez la planète à se protéger car une bonne partie des composantes est réutilisable. Le recyclage c’est bien mais il y a une solution encore plus idéale. Il est recommandé de prolonger au maximum leur durée de vie et éviter de les changer à chaque nouveauté.

Conseil #3 : préférer un stockage externe plutôt qu’un cloud

En transférant les photos, vidéos, dossiers et autres fichiers sur les espaces de stockage en ligne, nous avons l’impression de désencombrer nos appareils. Mais ce n’est, en réalité, que la face cachée de l’iceberg. 

L’endroit où les données sont stockées est un gouffre énergétique. Des chiffres impressionnants ont été révélés. La consommation des data centers en France dépasse celle de l’ensemble de la ville de Lyon, soit plus de 3 TWh. Il est conseillé de stocker au maximum ses données sur une clé USB ou bien un disque dur. En plus, vous savez que vos données sont en toute sécurité et ne risquent pas d’être vendues. 

Conseil #4 : télécharger au lieu de visionner en streaming

Selon l’Ademe, les vidéos visionnables en ligne représentent 60% du flux mondial de données. Elles sont responsables d’1% des émissions mondiales de CO2. La vidéo a un impact beaucoup plus important que le texte ou le son.

Télécharger serait une meilleure solution pour réduire l’empreinte. Mais cela ne veut pas dire pirater ! Il existe bien des manières légales pour télécharger du contenu numérique. Un autre réflexe est à adopter : celui de préférer la connexion wifi à la 4G. Cette dernière consomme 20 fois plus d’énergie. 

Et si, ensemble, nous rendions notre quotidien éthique et responsable ?

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