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Depuis quelques années, l’investissement éthique et la finance solidaire connaissent un engouement de la part des épargnants. En parallèle, on soulève des interrogations sur certains aspects de cette nouvelle finance plus “propre”. Des amalgames et des clichés ont alors commencé à fleurir. Ethic Vie estime donc que le moment est venu pour démentir certains mythes ! 8 idées reçues décryptées sur l’investissement éthique avec comme but de lever le scepticisme.

Idée reçue 1 : investissement éthique, Investissement Socialement Responsable (ISR) ou Finance Solidaire : Tout çà, c’est pareil ?

Non. La terminologie est importante et les différences existent. La finance solidaire s’identifie par une approche par projet et essentiellement via des réseaux associatifs. Il peut s’agir de financer un logement social, d’aider un pays en développement, de contribuer à la création d’un parc éolien…

Cette finance solidaire est certainement plus humaine et redistributive. Elle nécessite un suivi plus régulier et ne contribue pas forcément à pousser les entreprises (PME ou sociétés cotées) à intégrer des critères sociaux, environnementaux et de gouvernance.

L’Investissement Socialement Responsable (ISR) concerne principalement les entreprises et entités publiques qui mettent en place dans leur gestion une approche durable sans pour autant éluder la question de la performance ou de l’argent.

Les deux approches sont complémentaires ! Se restreindre à la finance solidaire serait une erreur dans la compréhension du monde d’aujourd’hui.

Idée reçue 2 : les placements éthiques rapportent moins !

Étonnante idée reçue sur l’investissement éthique. Pourquoi un placement éthique rapporterait moins qu’un placement classique ? D’où vient cette hâtive conclusion ? L’objectif premier de l’investissement durable n’est pas de faire fortune… mais il ne s’agit pas non plus de perdre son argent ou de le donner !

Investir selon ses valeurs éthiques n’empêchent pas d’espérer un gain financier. Il ne faut pas associer le mot “gain” à un tabou. Ne faut-il pas voir la plus value financière comme une réussite de ses valeurs ? À ce jour, aucune étude n’a démontré qu’un placement durable était moins performant qu’un placement sans ce tropisme. En réalité, le contraire serait même vrai

Penser finance éthique, c’est investir avec une vision long terme. Ainsi, il s’agit de récolter les fruits de cet investissement plus tard. La récompense n’en sera que plus grande. 

Une entreprise comme Total se doit de réfléchir sur l’énergie de demain. Des questions de transition ou d’efficacité énergétique émergent et sont prises au sérieux. C’est pourquoi Total a fait l’acquisition du fournisseur d’électricité Direct Energie. Autre exemple : une banque ne peut plus être confrontée à un risque de réputation liée à des produits financiers “pourris”. La gestion des risques obligatoire entraîne une amélioration de la confiance des clients.

Faire le pari pour une entreprise d’être socialement responsable, c’est un investissement pour les épargnants et donc une rentabilité accrue à l’avenir.

Quels critères guideront votre décision d’achat ou de vente d’actions ou d’obligations ? Si une société est montrée du doigt parce qu’elle emploie des enfants mineurs pour fabriquer des pulls, pensez vous que cette annonce est bénéfique pour son image et ses ventes ?

Ne faut-il pas voir la plus value financière comme une réussite du projet et de ses valeurs ?

Des études confirment une hausse de la rentabilité

Plusieurs enquêtes démontrent que l’implémentation de critères de durabilité dans le business model des entreprises aide à créer de la valeur ajoutée. Les universités d’Hambourg ou d’Oxford ont prouvé le bien fondé de l’application des critères ESG sur la performance financière de l’entreprise.

Croire en une meilleure rentabilité future, c’est aussi anticiper l’avenir. Cela permet également de prendre des décisions courageuses. La quête du profit ne doit-elle pas être aussi vue comme une opportunité pour transformer le modèle de nos entreprises ? La recherche d’une planète plus durable et plus juste sera source de gains de productivité et de meilleurs rendements à long terme.

Idée reçue 3 : l’investissement éthique, c’est une mode !

La place de l’éthique connaît depuis quelques années un engouement. Il ne s’agit cependant aucunement d’une mode, mais de la recherche d’un autre mode de vie plus respectueux. La partie la plus visible dans notre quotidien est l’alimentation. Pensez vous que manger sainement est une mode ? Chez Ethic vie, nous voyons ces changements comme un nouveau mode de vie. Il en est de même pour la finance et le sens à donner à notre argent.

Le développement des critères ISR et des labels (Finansol, Greenfin…) nous démontrent tous les jours la prise de conscience du monde financier et de l’entreprise de l’importance d’une gestion plus saine de notre domaine.

Source : https://www.sustainalytics.com/esg-research/resource/investors-esg-blog/SRI_Regulation_Overlap

Idée reçue 4 : l’investissement éthique est plus risqué

Investir dans un projet solidaire comporte des risques. Prêter de l’argent à une petite entreprise est un placement risqué qu’il soit à teneur responsable ou pas. Les produits éthiques à capital garanti sont rares, comme les livrets, avec une rendement très faible. En ce qui concerne les fonds (SICAV, FCP…) solidaires et responsables, ils ne sont pas sans risque mais comme vu précédemment, ils ne sont pas plus risqués que des placements traditionnels.

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Idée reçue 5 : la finance éthique, c’est pas de tabac et pas d’armes

La finance éthique ne consiste pas uniquement à exclure des secteurs d’activités. Elle réalise plus qu’un filtrage négatif. Cette attitude serait trop simpliste pour réussir.

La notion de filtrage négatif remonte au 18ème siècle. Elle vient des Etats-Unis, au moment où le mouvement des quakers a décidé de ne plus investir dans le commerce des esclaves. Par la suite, plusieurs mouvements responsables sont nés sous la bannière du non aux valeurs du vice et oui à l’économie verte. Par valeurs du vice, on entend les activités liées au tabac, aux armes, à l’alcool ou aux jeux d’argent. Pour l’économie verte, une croisade contre les pétroliers et entreprises polluantes.

Mais la seule application de l’exclusion serait trop simpliste pour réussir.

Montrer du doigt ou mettre en avant ?

Ethic vie est un fervent défenseur du partage de la réussite et de la positivité. Outre l’exclusion, il existe des méthodes simples et concrètes pour définir l’investissement durable :

  1. Choisir des projets, secteurs d’activités ou entreprises ayant des valeurs ou performances à impact positif. On parle de “best in class”.
  2. Privilégier des thématiques liées au développement durable. Comme par exemple les énergies renouvelables ou l’agriculture propre.
  3. Agir de façon solidaire. Investissements ciblés, généralement réalisés sur des marchés privés, visant à résoudre des problèmes sociaux ou environnementaux, et notamment des investissements communautaires ainsi qu’au financement des entreprises avec un objet social ou environnemental clair.
  4. Engagement des entreprises et implication actionnaires. Utilisation du pouvoir des actionnaires pour influencer le comportement des entreprises.

La liste ci-dessus provient du rapport de la Global Sustainable Investment Alliance.

Idée reçue 6 : le côté “responsable” n’intéresse que la nouvelle génération

Par génération, on distingue :

  • Les baby-boomers (Personnes nées entre 1946 et 1964),
  • La génération X (Personnes nés entre 1965 et 1979),
  • La génération Y (nés entre 1980 et 2000),
  • Et la génération Z (née à partir de l’an 2000).

Erreur de croire que les baby-boomers sont irrespectueux de la planète ! Plusieurs études menées dans les pays développés ont démontré l’inverse. Prenons l’exemple d’une étude auprès de 643 dirigeants de PME québécoises issus de quatre générations différente. Cette étude portait sur les objectifs et la conception de la performance. Contrairement aux idées reçues, aucune différence entre les groupes n’a été identifiée.

La question de la génération est donc plus complexe qu’il n’y paraît. Le cliché des anciens qui ne s’intéressent pas à la planète et aux placements éthiques est faux. Cependant, même si la sensibilité semble homogène, l’intensité du changement est probablement plus forte chez les nouvelles générations. Cette préoccupation grandissante a été dévoilée par une étude Masdar durant la COP22 au Maroc.. Mené auprès de 5000 jeunes de 18 à 25 ans (génération Z) dans 20 pays, le sondage révèle que le changement climatique est le défi le plus important à relever (40%) devant l’économie (34 %), le terrorisme (32 %), la pauvreté et les inégalités (29 %) et le chômage (29 %).

Enfin, selon un récent article dans le Financial Times, la nouvelle génération est plus intéressée par un portefeuille de placement gérable depuis son iPhone que par un conseiller en costume. Mais surtout, il préférera débattre des avantages des fonds éthiques plutôt que d’accepter une invitation au golf.

Thématique Changement climatique Economie Pauvreté Chomage
% 40% 34% 29% 29%

Idée reçue 7 : investir dans des produits d’épargne éthiques, c’est difficile et cher

Tout n’est pas inexact dans ce préjugé !

Difficile de trouver des produits d’investissement

D’après une étude Ipsos publiée en septembre 2017, seulement 3% des personnes interrogées se sont vues proposer de l’investissement socialement responsable (ISR) par leur établissement financier ou banque. Florence Bihour-Frézal, Directrice Commerciale Europe du Sud & Afrique de Vigeo Eiris (Agence spécialisée dans l’évaluation sociale et environnementale) déclare « La prise de conscience des enjeux sociaux et environnementaux est aujourd’hui incontestable, comme en témoigne ce sondage. Pourtant les produits financiers soutenant les objectifs climatiques et sociaux peinent à être connus, rappelant ainsi la nécessité de poursuivre les efforts de promotion et notamment ceux des banques et des pouvoirs publics auxquels les Français accordent une place de choix dans cette mission.»

Cependant d’après cette étude, une large majorité des investisseurs individuels français (72%) souhaite que les enjeux de développement durable soient inclus obligatoirement dans les produits d’épargne. La demande est là mais l’offre n’est pas encore assez répandue.

Investir éthique ne signifie pas payer plus cher

Même si l’offre de produits d’épargne solidaire n’est pas encore pléthorique, rien ne prouve que le prix à payer soit plus élevé. Bien au contraire ! L’assurance vie Ethic Vie est accessible sans frais d’entrée et d’arbitrage, le livret agir est sans frais d’ouverture et les SICAV ou OPC labellisés ISR affichent des frais de gestion équivalents aux autres fonds.

Idée reçue 8 : personne ne connaît l’investissement éthique, à part les bobos écolos

Ce cliché fait bondir certains épargnants et hocher la tête d’autres. Le débat existe mais il n’est pas forcément là où on l’attend.

D’après un sondage Ipsos réalisé en 2017, le concept d’ISR reste toujours méconnu du grand public dans la mesure où 66% des personnes interrogées déclarent n’avoir jamais entendu parler de l’ISR avant cette enquête. Ce chiffre est réduit à 65% pour les détenteurs d’une assurance vie, à 59% pour les détenteurs d’épargne salariale, et à 52% pour les Français investissant en bourse…

Est ce vraiment une surprise ? Non. La finance s’appuie régulièrement sur un lexique propre avec de nombreux acronymes et termes techniques comme l’ISR. Si la question posée avait été :”Connaissez vous la finance éthique ?”, il y a fort à parier que le pourcentage aurait été plus faible.

Les épargnants comprennent les enjeux liés à des placements éthiques. Pour preuve, ce même sondage précise qu’une meilleure connaissance du concept semble être un facteur-clé dans le choix de produits ISR. 41% des sondés ayant exprimé une opinion estiment que les produits ISR seraient de nature à renforcer leur confiance dans la gestion de leur épargne.

Les labels comme source de confiance

Afin de fournir des repères et surtout de démocratiser le concept de finance responsable, des labels ont vu le jour comme le label Finansol ou le label d’Etat ISR. Sur son site internet, le label d’Etat ISR se définit comme suit : “Un outil pour choisir des placements responsables et durables. Créé et soutenu par le ministère des Finances, le label a pour objectif de rendre plus visibles les produits d’investissement socialement responsables (ISR) pour les épargnants en France et en Europe.”

Des organismes comme le FIR ou Novethic ont aussi été créés pour promouvoir les valeurs durables dans l’univers financier.

Le FIR se définit comme une organisation pour promouvoir l’Investissement Socialement Responsable (ISR) et faire en sorte que davantage d’investissements intègrent les problématiques de cohésion sociale et de développement durable.

Grégoire Cousté, délégué général du FIR précise : “Maintenant que les labels soutenus par les pouvoirs publics sont en place, c’est aux réseaux de distribution de promouvoir les produits responsables.”

L’assurance vie éthique en première ligne

L’offre de produits éthiques existe mais elle est encore méconnue. Livrets, SICAV, épargne salariale, compte à terme et assurance vie. L’assurance vie comme fer de lance pour promouvoir l’investissement durable. Le contrat Ethic vie, assureur mutualiste Crédit Mutuel Arkea, propose un produit responsable et solidaire sans frais d’entrée.

Cette assurance vie vous offre la possibilité d’allier le placement assurance vie avec tous les avantages fiscaux tout en investissant dans des fonds responsables dont la plupart possède le label d’état ISR.

Par ailleurs, le contrat reverse chaque année 20% des commissions de gestion à l’association de votre choix. Un double effet éthique qui séduit de plus en plus d’épargnants. Sans entamer le rendement du contrat et en proposant un produit sans frais d’entrée, Ethic vie a su trouvé la bonne formule !

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La vérité sur 8 idées reçues sur l’investissement éthique

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